L’éloge du minuscule
(ou comment un souvenir croquant peut faire naître un poème)
Oui, un jour, ma fille rentre à la maison, morte de rire.
Elle venait de passer du temps chez des amis, une famille très “vieille France”, vraiment très aristocratique dans les manières comme dans l’esprit.
Et là, pendant le déjeuner, toute la tablée réunie – enfants, petits-enfants, grands-parents – voilà que le grand-père, très digne, très classique, ouvre son yaourt…
et lèche l’opercule.
Le petit garçon, son petit-fils, le regarde avec de grands yeux et lui demande :
« Mais grand-père, comment ça se fait que vous léchez l’opercule du yaourt ? »
(Et là, ma fille me dit en riant : “Tu te rends compte, il avait même pas 5 ans et il connaissait le mot opercule !”)
J’étais en train de manger un yaourt pendant qu’elle me racontait ça.
Et tout à coup, ce souvenir m’est revenu.
Un sourire, une douceur, un éclat de vrai.
Et alors… j’ai eu envie d’écrire.
D’écrire un éloge poétique d’un geste minuscule, mais profondément humain.
Voici donc le poème qu’a inspiré ce souvenir tendre et un peu insolite
Et toi, c’est quoi ton geste minuscule de joie ?
Celui que tu fais presque en cachette, celui qui ne se raconte pas trop, mais qui te relie à l’enfance, à la vie, au vrai ?
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