Cerveau gauche / cerveau droit : mythe ou réalité ?

Peut-on vraiment dire que l’un des côtés du cerveau est responsable de la logique, et l’autre de la créativité ?
Est-on réellement “cerveau gauche” ou “cerveau droit” ? Cerveau gauche/droit mythe ou réalité???
Et surtout… si cette théorie est désormais critiquée par les neuroscientifiques, faut-il encore utiliser des protocoles comme la gamme des 9 actions en TFT, qui en sont directement issus ?

La question mérite d’être posée.
D’autant plus qu’en psychologie énergétique, nous avons parfois hérité de concepts neuro-émotionnels qui ne tiennent plus face aux preuves scientifiques actuelles.
Mais ce n’est pas parce qu’un modèle est remis en question que ses effets, eux, disparaissent.

Alors, faut-il abandonner cette gamme ?
Non. Et voici pourquoi.

👉 Ce que l’histoire des sciences montre, c’est que les théories évoluent, mais le corps, lui, ne ment pas.
👉 Quand une pratique produit un soulagement rapide, mesurable et reproductible, il vaut parfois mieux adapter le discours que renoncer à l’outil.

Dans cet article, je vous propose de revisiter :

• l’origine de cette fameuse théorie “cerveau gauche vs cerveau droit”
• ce qu’en dit aujourd’hui la recherche sérieuse
• et pourquoi, malgré tout, la gamme des 9 actions en TFT reste une ressource puissante — non pas à cause du mythe… mais grâce à l’expérience vécue.

Prêt(e) à plonger au-delà des apparences ?
À recontacter ce que le corps sait, avant même qu’on comprenne ?
Alors on y va.

Tout commence avec une découverte fascinante : celle du cerveau “divisé”.

Dans les années 1960-70, Roger W. Sperry, neurobiologiste américain, mène une série d’expériences sur des patients souffrant d’épilepsie sévère. Pour les soulager, les chirurgiens sectionnent une structure centrale du cerveau appelée le corps calleux — cette sorte de “pont de fibres nerveuses” qui relie les deux hémisphères.

Résultat : les crises s’apaisent… mais des symptômes inattendus apparaissent.

Lorsqu’un objet est présenté dans le champ visuel gauche, les patients sont incapables de le nommer — alors même qu’ils peuvent le décrire ou le dessiner. En revanche, s’il est présenté dans le champ visuel droit, la nomination est possible.

Sperry en conclut que :

• L’hémisphère gauche, chez les droitiers, est dominant pour le langage, l’analyse, la logique.
• L’hémisphère droit, lui, gère plutôt les formes, les images, la musique, les émotions.

Des conclusions révolutionnaires à l’époque.
Et immédiatement reprises, simplifiées… puis popularisées bien au-delà du cadre scientifique.

Il n’en fallait pas plus pour que la théorie soit détournée en outil de typologie humaine.

Dans les années 1980-90, une multitude de livres, d’articles et de tests fleurissent autour de la fameuse question :

« Êtes-vous cerveau gauche ou cerveau droit ? »

• Les personnes rationnelles, organisées, logiques seraient “cerveau gauche”.
• Les personnes créatives, intuitives, émotives seraient “cerveau droit”.

Une vision séduisante, presque magique… mais profondément réductrice.

Ce mythe a été enseigné dans les écoles, intégré dans le coaching, et même utilisé dans certains courants du développement personnel.
Y compris dans certaines versions initiales des techniques de psychologie énergétique, où il servait de justification à des protocoles spécifiques — comme la fameuse gamme des 9 actions en TFT.

Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ?
Que disent les neurosciences modernes, plus de 40 ans après les travaux de Sperry ?

C’est ce que nous allons voir dans la suite.

Depuis les années 2000, les progrès fulgurants des neurosciences cognitives ont permis de réévaluer — et souvent de démystifier — certaines théories héritées du siècle précédent.
Et la fameuse division “cerveau gauche / cerveau droit” en fait partie.

Grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont aujourd’hui accès à une cartographie précise et dynamique des zones activées dans le cerveau lors de tâches cognitives. Résultat : la réalité est bien plus complexe que ce que la théorie de Sperry laissait entendre.

Une étude majeure, menée en 2013 par l’Université de l’Utah sur plus de 1 000 cerveaux, a analysé les connexions neuronales en action.
L’objectif : vérifier si certains individus utilisaient davantage leur hémisphère gauche ou droit dans leurs activités quotidiennes.

Le verdict est sans appel :

« Même si certaines zones cérébrales montrent une activation plus marquée pour certaines tâches, aucun cerveau n’est latéralisé de manière dominante. »

L’auteur principal de l’étude, le Dr Jeff Anderson, précise :

« C’est vrai que des fonctions comme le langage sont souvent localisées à gauche, et l’attention visuelle plutôt à droite.
Mais il n’existe pas de cerveau “gauche” ou “droit”.
Les connexions se font point par point, et non hémisphère contre hémisphère. »

Autrement dit, le cerveau fonctionne comme un orchestre.
Certains instruments sont plus actifs à certains moments, mais l’ensemble joue toujours en coordination.

Ce que la science confirme aujourd’hui, c’est que les deux hémisphères coopèrent dans presque toutes les fonctions humaines :

• Le langage n’est pas seulement une affaire de syntaxe (à gauche), mais aussi de tonalité, d’émotion et d’intention (traitées à droite).
• La logique analytique n’exclut pas l’intuition : elles s’enrichissent mutuellement.
• Même les tâches dites “créatives” (dessin, musique, danse) nécessitent une organisation séquentielle, une mémoire, une structuration cognitive… loin de la simple inspiration “droitière”.

Le journaliste scientifique Carl Zimmer, dans un article pour Discover Magazine, résume cette réalité de manière limpide :

« Peu importe à quel point le cerveau peut être latéralisé, les deux côtés travaillent toujours ensemble.
L’idée populaire d’un cerveau gauche et d’un cerveau droit ne rend pas justice à leur collaboration intime. »

Alors pourquoi cette théorie persiste-t-elle autant dans les discours du développement personnel, de l’éducation ou même de certaines approches thérapeutiques ?

Parce qu’elle est simple à comprendre, facile à vulgariser, et qu’elle donne une illusion de clarté.
Mais en réalité, c’est un raccourci… qui ne tient plus.

👉 Ce n’est pas parce qu’un concept est familier qu’il est juste.
👉 Et ce n’est pas parce qu’un protocole est issu d’une vieille croyance qu’il est inefficace.

C’est ce que nous allons voir maintenant, avec la gamme des 9 actions : une technique née d’un ancien modèle… mais dont l’efficacité clinique demeure, même à la lumière des neurosciences les plus récentes.

On pourrait croire qu’en invalidant le modèle cerveau gauche / cerveau droit, on invalide automatiquement les protocoles qui en sont issus.
Et pourtant… ce n’est pas le cas.

Dans la Thérapie du Champ de Pensée (TFT), la gamme des neuf actions est l’une des séquences les plus intrigantes — et souvent les plus efficaces.

Elle est utilisée entre deux phases de stimulation, notamment dans les protocoles complexes ou lorsqu’un soulagement ne se produit pas immédiatement. Elle agit comme un pont intégratif, capable de relancer un processus bloqué, de dégager une “inversion psychologique cachée”, ou tout simplement de réinitialiser le système.

La gamme des 9 actions est composée de gestes et d’activations très spécifiques, à réaliser pendant que l’on stimule un point bien précis situé sur le dos de la main, entre les articulations de l’auriculaire et de l’annulaire (Point Gamme, Triple réchauffeur 3, TR3, en MTC, médecine traditionnelle chinoise)

Pendant cette stimulation, la personne effectue dans l’ordre :

1. Fermeture des yeux
2. Ouverture des yeux
3. Regard en bas à droite
4. Regard en bas à gauche
5. Regard au milieu à droite
6. Regard au milieu à gauche
7. Regard en haut à droite
8. Regard en haut à gauche
9. Rotation des yeux en cercle dans un sens, puis dans l’autre
10. Fredonnement de quelques notes d’une chanson
11. Comptage de 1 à 5 à voix haute
12. Fredonnement à nouveau les mêmes notes
13. Fermeture des yeux
14. Ouverture des yeux

Ce protocole peut sembler étrange. Il mobilise la voix, les yeux, la parole, la mémoire musicale, le mouvement…
Et c’est justement ce qui le rend aussi efficace.

Même si l’hypothèse d’un “rééquilibrage hémisphérique” n’est plus nécessairement justifiable scientifiquement, ce que la gamme produit est bel et bien observable :

• Elle active simultanément plusieurs réseaux neuronaux : auditif (chant), moteur (mouvements oculaires), verbal (comptage), attentionnel (coordination), visuel (regard dirigé), etc.
• Elle crée une rupture immédiate dans le flux automatique d’une émotion négative ou d’un schéma mental répétitif.
• Elle provoque une désaturation du système : trop de stimuli contradictoires pour maintenir une charge émotionnelle élevée = relâchement réflexe.
• Elle agit comme un “reset” neurologique doux, qui permet au système nerveux autonome de relâcher la tension et de revenir à un état d’équilibre.

En TFT, on parle d’un champ de pensée perturbé.
Les émotions désagréables (anxiété, phobie, colère, douleur…) ne sont pas vues comme un simple phénomène mental, mais comme une perturbation dans le champ énergétique corporel.

La gamme des neuf actions vient “reconnecter” le système énergétique, en apportant une dimension de mobilisation sensorielle complète.
Elle agit comme un reparamétrage du champ, surtout lorsqu’un traitement semble inefficace ou bloqué.

C’est souvent cette séquence qui, lors d’une séance TFT, provoque le basculement.

À force de vouloir tout expliquer par la science, on oublie parfois un principe fondamental du soin :

Ce qui fonctionne doit être respecté, même si on n’en comprend pas encore tous les mécanismes.

Ce n’est pas parce qu’un modèle théorique s’effondre que la pratique devient inutile.
Le corps a toujours une longueur d’avance sur notre mental.
Et la gamme des 9 actions en est une preuve vivante.

Elle ne tient peut-être plus grâce au mythe du cerveau gauche et droit…
Mais elle fonctionne. Et ça, c’est tout ce qui compte pour une méthode comme la TFT.

Et si c’était ça, le vrai basculement ?
Ne plus chercher à tout expliquer.
Ne plus se cramponner à des théories rassurantes mais creuses.
Et simplement laisser la preuve par l’expérience parler d’elle-même.

Ce que nous rappelle la gamme des 9 actions, c’est qu’un outil thérapeutique peut rester puissant même si sa justification initiale est dépassée.
On n’a plus besoin d’un mythe neurologique simplifié pour légitimer ce que des milliers de praticiens constatent chaque jour :

La gamme agit. Profondément. Rapidement. Durable.

Dans le champ de la psychologie énergétique, cette prise de conscience est précieuse. Elle nous invite à revenir à ce que nous savons corporellement :
Quand une méthode déclenche une libération émotionnelle, un apaisement du système nerveux, un changement perceptible, ce n’est pas la théorie qu’il faut sauver.
C’est l’expérience qu’il faut honorer.

La gamme des 9 actions n’est pas un rituel magique.
Ce n’est pas non plus un petit exercice mental pour “reprogrammer son cerveau”.
C’est une séquence d’intégration. Une activation multisensorielle qui mobilise :

• Le cerveau (via la coordination, la mémoire, l’attention)
• Le système nerveux autonome (par les effets sur le stress, la vigilance, la détente)
• Le champ énergétique (via la stimulation du point gamme et la rupture de boucle émotionnelle)
• Le corps dans son ensemble, comme un système vivant, intelligent et profondément cohérent.

Ce que cette histoire nous apprend, c’est que la quête d’explication rationnelle peut parfois nous éloigner de l’essentiel.
En tant que praticien(nes), ce qui nous guide doit rester la question suivante :

“Est-ce que ce que je fais permet à la personne en face de moi de retrouver son axe, de respirer mieux, de se libérer d’un fardeau, de reconnecter à elle-même ?”

Si la réponse est oui, alors peu importe qu’on parle de cerveau gauche ou d’écho vibratoire du champ électromagnétique.
On est dans le soin, pas dans une soutenance académique.

Dans un monde saturé d’écrans, de mots, d’explications, de mentalisation…
la gamme des 9 actions nous rappelle une chose essentielle :

Le corps est le seul vrai lieu de transformation.

Et c’est là, précisément, que la TFT prend tout son sens.
On stimule, on respire, on mobilise.
On relie les fragments.
On recompose un axe intérieur, à travers des gestes simples, mais justes.

En résumé :

Même si le modèle cerveau gauche / cerveau droit ne tient plus,
la gamme des 9 actions, elle, tient le corps.
Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin.

• Le geste.
• La présence.
• Le souffle.

Et ce protocole si étrange, qui d’un coup de doigt, réinforme le système.

La gamme des 9 actions n’a pas besoin de faire joli dans un PowerPoint de neurosciences.
Elle a juste besoin d’être transmise correctement, vécue, ressentie, incarnée.

Vous êtes praticien.ne, thérapeute, curieux ?
Vous avez envie de comprendre par le corps, pas par les cases mentales ?
👉 Je vous montre pas à pas comment intégrer la gamme dans vos séances.

🎥 → Voir les vidéos explicatives :

Comment mobiliser les 2 hémisphères de votre cerveau ? La gamme des 9 actions

https://youtu.be/jXs4H3gt7wY

#TFTStudents – TFT – EFT – La gamme des 9 actions

https://youtu.be/LsiDq-G52vo

📘 → Télécharger le guide complet Psychologie énergétique (PDF offert) :

https://clavelpardo.com/fusion_element/formulaire-bonus-pe-brevo/

🎓 → Participer à la formation en présentiel :

https://clavelpardo.com/formation-tft-offre-vip-lcp/#inscription