Quand l’énergie ne circule plus : Une analyse croisée entre Madame Butterfly et la psychologie énergétique

Je suis allée voir Madame Butterfly et, comme à mon habitude, j’ai posté une critique sur Facebook. En y réfléchissant plus avant, je me suis dit que ce serait une bonne idée d’alimenter mon blog avec cette réflexion, mais aussi de pousser l’analyse plus loin. Et quoi de mieux que de trouver des liens entre Madame Butterfly et la psychologie énergétique ? L’idée me fait carrément kiffer, et ça me motive non seulement à écrire pour mon blog, mais aussi à être plus active sur les réseaux sociaux (ce qui, avouons-le, n’est pas toujours mon fort – je suis souvent un peu feignante là-dessus). En plus, je suis de nouveau en quête d’une assistante pour m’aider sur cette partie ! Bref, voici donc ma comparaison entre cet opéra classique et les principes de la psychologie énergétique.

Madame Butterfly : Une froideur inattendue et l’énergie bloquée sur scène

Dans Madame Butterfly, le grand duo d’amour qui conclut l’acte 1 est censé être un sommet d’émotion, une explosion de passion entre deux personnages qui s’aiment profondément, du moins à ce moment de l’histoire. Pourtant, lors de cette représentation, ce moment crucial manque de chaleur et d’authenticité. Les amants restent distants, figés dans une mise en scène froide et dénuée d’émotion. L’absence de connexion physique et émotionnelle entre les personnages crée un vide sur scène, une sorte de blocage, comme si l’énergie même de l’œuvre était entravée.

Cette situation n’est pas sans rappeler ce que l’on peut observer en psychologie énergétique (PE). Lorsqu’une personne est coupée de ses émotions ou de ses désirs profonds, elle peut ressentir une forme de déconnexion intérieure, comme si l’énergie ne circulait plus librement en elle. La PE vise justement à rétablir cette connexion, à débloquer les énergies figées qui empêchent l’individu de ressentir pleinement ses émotions et de vivre en harmonie avec lui-même et avec les autres.

Dans l’opéra, cette froideur et ce manque de passion dans le duo d’amour sont comme un signal d’alerte : quelque chose ne circule pas, quelque chose est figé. De la même manière, dans la thérapie énergétique, lorsque les émotions ne s’expriment pas ou sont réprimées, cela peut causer des blocages internes. Ces blocages énergétiques peuvent engendrer des symptômes physiques, émotionnels ou même spirituels. Il s’agit alors de comprendre pourquoi l’énergie ne circule pas, tout comme dans la mise en scène de Madame Butterfly, on pourrait se demander pourquoi la passion est absente de ce moment si central.

La répétition figée : Un parallèle avec les schémas énergétiques

La critique de Bob Wilson, qui recycle la même mise en scène depuis 30 ans, peut être comparée aux schémas répétitifs que nous portons en nous, souvent inconsciemment. En PE, on parle de mémoires émotionnelles, de schémas énergétiques que nous répétons encore et encore dans nos vies. Ces répétitions peuvent se manifester sous forme de blocages dans nos relations, dans notre travail, ou même dans la manière dont nous nous percevons.

Tout comme cette mise en scène qui semble avoir perdu de sa fraîcheur et de son innovation, nous aussi, parfois, répétons des schémas anciens qui ne nous servent plus. L’objectif de la PE est de briser ces cycles, de permettre à l’individu de se libérer de ces répétitions pour réinvestir son potentiel créatif et émotionnel. Il s’agit de faire circuler l’énergie d’une nouvelle manière, plus fluide, plus en phase avec notre véritable nature.

La dissonance émotionnelle : Un manque de résonance entre corps et voix

La soprano qui interprète Butterfly semble déconnectée de son personnage : son timbre est sec, ses aigus sont étriqués, et elle manque de chaleur. Ce manque de résonance rappelle les moments où, en tant qu’individu, on n’est plus en phase avec ses émotions ou son corps. En PE, le corps est vu comme un réceptacle de l’énergie émotionnelle. Lorsqu’une personne est déconnectée de son corps, elle peut ressentir une dissonance similaire à celle de cette interprétation : la voix n’est plus en harmonie avec les émotions que l’on attend, tout comme une personne peut se sentir décalée, mal alignée avec ce qu’elle vit intérieurement.

L’un des objectifs de la PE est de rétablir cette harmonie entre le corps et l’esprit, entre les émotions et leur expression. En aidant à libérer les blocages émotionnels et énergétiques, la PE permet à l’individu de retrouver cette résonance, cette vibration intérieure qui rend chaque instant plus authentique, plus vivant. Dans Madame Butterfly, la soprano semble avoir perdu cette résonance avec le personnage de Butterfly, et cela se ressent dans sa prestation. Elle chante, mais son cœur n’y est pas. Il manque cette connexion profonde qui rendrait l’interprétation vibrante et émotive, comme un corps déconnecté de son énergie intérieure.

L’énergie, l’émotion et l’art de se reconnecter

Tout comme dans la psychologie énergétique, où le travail consiste à rétablir la libre circulation de l’énergie pour permettre une pleine expression des émotions, l’art scénique — qu’il s’agisse d’un opéra ou d’une autre forme de création — doit permettre à l’énergie de circuler entre les artistes, la mise en scène et le public. Quand cette énergie est bloquée, que ce soit par une mise en scène figée ou des interprétations déconnectées, l’œuvre perd de sa puissance.

En résumé, cette représentation de Madame Butterfly semble souffrir des mêmes blocages que ceux que nous cherchons à lever en psychologie énergétique. L’énergie ne circule pas, les émotions sont absentes, et la résonance entre les personnages et leur public est brisée. Comme en PE, il faut parfois débloquer ce qui est figé pour permettre à la vie, à l’émotion, et à l’énergie de retrouver leur juste place.

guide psychologie energetique
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